Quand une simple conversation a le pouvoir de tout changer !
Aujourd’hui, je vous raconte l’histoire rocambolesque de mon ami Jean-Marc qui est passé par presque tous les secteurs de l’immobilier résidentiel avant de mettre la main sur 104 logements. Malgré ses succès récents, Jean-Marc ne l’a pas toujours eu facile. Voici donc le récit surprenant de mon ami Jean-Marc et de son petit empire immobilier qui ne cesse de grandir.
« Connaissance = Pouvoir. »
Le grand retour de Jean-Marc
La première fois que j’ai rencontré Jean-Marc, c’était en 2015 au Club des investisseurs immobiliers du Québec. À cette époque Jean-Marc faisait un grand retour à l’immobilier. Après avoir essayé sans succès plusieurs crédos, son prochain défi consistait à se lancer dans la location à court terme. Mais avant d’arriver là… revenons à ses débuts en immobilier.
Des débuts en dents de scie
En 2010, totalement green, Jean-Marc se lance sur un coup de tête en immobilier locatif. Sans connaissances particulières, il décide de foncer tête première. Gonflé à bloc à l’idée de faire fortune en immobilier, Jean-Marc jette son dévolu sur un triplex neuf à Saint-Jérôme:
Eh les problèmes commencent !
« À Saint-Jérôme, les locataires n’arrêtaient pas de m’appeler pour toutes sortes d’affaires. Juste à côté de mon Triplex les Chevaliers de Colomb louaient leur salle pour des événements et leurs clients sortaient à tout bout de champ pour aller pisser sur la clôture juste en face de la fenêtre de mes locataires. Si on ajoute à ça, les mauvais payeurs, les plaintes de bruits, les allers-retours à la régie… ça pas pris de temps que j’ai tiré la plug, bonsoir la visite… »
« J’ai vendu « break even ». Terminé les plex. »
Les maisons de chambres
Puis à Sainte-Thérèse, j’ai eu la brillante idée de faire une maison de chambre dans un duplex… «Plus payant je me disais… »
« Mon vieux duplex à Sainte-Thérèse était tellement croche qu’il fallait presque attacher les meubles pour ne pas qu’ils glissent jusqu’au mûr. » 😉
Le téléphone sonnait sans arrêt. Avec deux jeunes enfants à la maison, je manquais de temps pour gérer ça. J’ai vendu le duplex, un gouffre financier de 30 000$.
« Terminé les maisons de chambres. »
Sauve qui peut !
« Ça n’a pas pris 1 an que je ne voulais plus rien savoir de l’immobilier. »
La révélation !
La location achat!
« Puis en 2011 j’ai eu une révélation en lisant le livre Rent to Own de Mark Loeffler. J’ai commencé à acheter des maisons unifamiliales à bas prix que je louais ensuite avec option d’acheter dans quelques années.
C’était enfin possible de continuer à faire de l’immobilier SANS avoir les problèmes qui viennent avec les locataires. Tous mes « locataires » faisaient leur inspection préachat avant de louer, donc ils étaient ensuite responsables des bobos de la maison. Après avoir acheté une dizaine de maisons en location avec option d’achat, à termela majorité des locataires n’avaient pas les reins assez solides pour racheter la maison. En plus, ça commençait à être très compliqué à financer.
« J’ai tout vendu. Terminé la location achat. »
Les flips
Malheureusement, je n’étais pas doué pour départager les vrais bons flips, des vrais bons flops. 😉 Après avoir fait une dizaine de flips, les profits se faisaient rares comme de l’eau dans le désert. 😉 J’avais pourtant assisté à plusieurs formations, et lu tous les livres sur le marché. Ça ne fonctionnait juste pas. Terminé les flips.
La location à court terme.
Cette fois-ci c’était la bonne! J’avais une offre d’achat acceptée sur un beau Timberbloc, en face d’un grand lac, avec des terrains libres à côté. On devait confirmer qu’on allait de l’avant au retour du congé du jour de l’An.
Le Wake UP Call
Une conversation de fin de soirée qui a tout changé
Le31 décembre 2015 au soir, on décide de faire différent et d’aller fêter la nouvelle année à l’hôtel du Mont Gabriel. Après le souper, on rencontre par hasard un couple vraiment sympathique venu souligner ça lui aussi. On parle, jase, jase… Lui, Mark, me raconte qu’il a commencé dans la tonte de gazon, mais qu’il a maintenant une équipe de déneigeurs et qu’il a plus de 1000 clients.
J-M : « Wow, ça doit te tenir occupé l’hiver, et tu dois quand même avoir de beaux étés ? »
Mark: Pas tant que ça, l’été je dois m’occuper de mes 100 logements.
J-M : « Ah ben, je te comprends, pas facile les locataires. J’en ai déjà eu, pis chu pu capable.»
Mark: « Quoi? Si tu savais à quel point y’a rien là un locataire comparé, à un client de neige. »
J-M : « Ben voyons donc! Impossible! »
Mark: « Mes clients de neige me payent rarement comme entendu, ils m’appellent parce que c’est déneigé trop tôt, ou trop tard… Ils me parlent comme si j’étais un vrai trou de cul. Ils ne sont jamais contents. Je te le dis, les locataires sont bien plus faciles à vivre! J’échangerais tous mes clients de neige pour des locataires si je pouvais. Vraiment! »
J-M : « QUOI ? »
Une claque dans la face !
Je venais de recevoir toute une leçon de vie. Moi qui avais fui l’industrie de l’immobilier locatif à St-Jérôme avec à ma charge seulement 3 locataires. 😉
« Étais-je trop princesse? Eh oui, un vrai petit prince effarouché » 😉
Partir l’année du bon pied
Le lendemain, encore sous le choc de ce témoignage sorti de nulle part, ma conjointe et moi avons revisité nos objectifs pour 2016. Nous avons cancellé notre projet de location court terme. Si le déneigeur pouvait servir 1000 clients de neige et 100 locataires en même temps… nous pouvions aisément posséder 400 logements à deux !
Une histoire à succès
« J’ai baissé la tête et foncé. Je me suis convaincu qu’aucun problème de locataire n’était pour m’empêcher de me monter un parc immobilier. »
À l’heure où l’on se parle Jean-Marc et sa conjointe ont déjà accumulé 104 logements. Dont leur dernière fierté:
« C’était à ma portée, et j’ai failli passer a coté de tout ça. Une simple rencontre fortuite un 31 décembre un peu arrosée a tout changé. Merci Mark ! Merci, Marie-Andrée, de m’avoir suivi dans cette belle aventure » – Jean-Marc
Conclusion
Dans la vie il n’y a pas de hasard. Cette nuit-là, Mark, le déneigeur a servi toute une leçon à Jean-Marc. C’est possible ! C’est possible d’avoir 100 locataires et c’est même facile. Tout dépend du point de vue et l’angle d’où vous regardez les choses. Dans les moments où vous aurez le goût de tout laisser tomber, rappelez-vous de l’histoire du déneigeur et de ses 1000 clients de neige. 😉 N’abandonnez jamais. La fortune appartient à ceux et à celles qui n’abandonnent jamais.
« Believe you can and you’re halfay there » – Theodore Roosevelt
Merci de m’avoir lu,
Au plaisir,
Dominic Goulet-Lapointe
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