Comment la crise sanitaire a transformé ma façon d’investir à jamais!

Aujourd’hui je vous raconte l’aventure rocambolesque de mon CELI à travers cette fameuse pandémie de Covid-19. Attachez vos tuques, on s’en va faire un tour de fusée! 😉 Voici donc sans plus attendre comment le coronavirus a changé ma façon d’investir en bourse à jamais.

Le calme avant la tempête!

Nous sommes le 22 février 2020 et mon CELI vogue paisiblement de record en record : un peu plus de 112 000$ au compteur. Rien pour écrire une lettre à sa mère, juste assez d’argent pour bien respirer. 😉 Puis vint l’inévitable : le tsunami!  Jamais dans l’histoire de l’humanité une chauve-souris n’a causé autant de tort à l’économie. 😉 La fameuse crise financière que les grands sonneurs d’alertes annoncent depuis 2012 est enfin arrivée. Un déluge de peur, une vague de folie! 

Aux petits oiseaux

Prisonnier de ce déluge, chaque jour, mon CELI fondait comme neige au soleil. Ma fierté de 112 000$ est subitement passée sous la barre des 100 000$. Puis 80k, l’indice Goulet-Lapointe est même tombé sous la valeur symbolique des 69 500$ (montant maximum de la cotisation CELI en 2020). Quelle horreur -39%! Tous mes Blue-Chips terrassés! Huit ans de rendement littéralement envolé. Malgré cette dégringolade mon moral tenait bon. Ce n’était pas le temps d’avoir peur, mais plutôt le temps de «reculer le truck» et de tout acheter! C’était le Noël du boursicoteur. Le Boxingday des investisseurs avisés.  😉 Ainsi du 12 au 18 mars j’ai acheté des centaines de titres de qualité qui avaient drastiquement touché terre. J’étais parfaitement positionné pour profiter de la grande remontée.

Le pot aux roses

Au début de la crise sanitaire ce qui m’a le plus fait sourciller c’est de voir à quel point les banques centrales injectaient massivement de l’argent sur les marchés financiers. On se serait cru en 2008. Des trilliards de dollars! Pourquoi cet empressement planétaire à imprimer de l’argent? À ce que je sache, le monde entier avait seulement décidé de prendre un petit 2 semaines de congé?  14 jours vous vous souvenez? 😉 Puis j’ai découvert le pot aux roses, la crise émanait davantage de la crise qui frappait le système de crédit interbancaire que d’une maladie de chauve-souris! 😉 Vous devez absolument lire: Coronavirus : Un cadeau du ciel pour la Réserve fédérale américaine ?

«Si le peuple comprenait notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain.» Henry Ford

Fâché noir!

Histoire courte, j’étais tellement fâché de m’être fait berner et enfariner par Wall Street!  Tellement stupéfait et enragé que j’ai tiré la plug, j’ai décroché. Pour protester? J’ai carrément décidé de me retirer du marché. Et d’aller faire mon argent ailleurs.

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J’ai tout vendu la pire journée de l’année

Le 23 mars 2020 alors que Wall Street atteignait le creux de la vague vers midi j’ai tout liquidé!  En 15 minutes j’ai vendu Apple, Facebook, Bank of America, Five Bellow, MTY, JD, Berkshire Hataway, alouette!  Tout y est passé! Des titres solides que j’ai mis des heures à analyser bradés sur la place publique pour une bouchée de pain. Ce jour-là j’ai fait des dizaines de chanceux! Bye bye Wall Street, je retourne à l’immobilier.

Le point de rupture

Évidement ce qui devait arriver, arriva. Le lendemain la bourse a littéralement explosé! « Like never before!»  Puis deux semaines plus tard, la reprise fut confirmée. Même si j’étais encore heureux d’avoir suivi mes convictions, je l’avalais de travers. 😉 À ce moment ma colère s’était dissipée et je suis retombé sur terre.  J’ai dû me rendre à l’évidence, malgré mes pertes, mon CELI ne pouvait plus rester inerte. J’ai donc pilé sur mon orgueil et j’ai réinvesti massivement. 😉

Riche ou pauvre

Après avoir assimilé la leçon de vie : la colère est une très mauvaise conseillère, une certitude flottait dans l’air, je ne pouvais plus réinvestir de la même manière. Racheter les mêmes titres n’était pas une option.

4 choses que j’ai apprises du crash covid

  1. En 8 ans mes Blue-Chips ne m’ont jamais rendu riche
  2. Suivre la «parade» ne me rendra jamais riche
  3. Toute cette histoire n’est pas arrivée pour rien
  4. Je dois réinventer ma façon de faire!

Ma nouvelle façon de faire est claire:

«À partir de maintenant je vais investir pour gagner gros. Sois je perds tout, sois je gagne tout. Riche ou pauvre. Jamais entre les deux!»

Suivre son instinct

Je crois que pour devenir vraiment riche, il faut avoir de l’expérience, du courage et un peu de chance. Je me suis donc posé deux questions toutes simples :   

  1. Quel secteur d’activité a été le plus touché par la crise?
  2. Quel secteur d’activité a le plus de chance de rebondir?

Toutes les réponses ont pointé vers le pétrole. Bien que les médias et la classe politique démonisent quotidiennement l’or noir, le pétrole reste à court terme essentiel. Et même si c’est écrit dans le ciel que le pétrole n’est pas le placement de l’avenir… ce n’est pas dans 10 ans que je veux faire de l’argent c’est maintenant!  😉

Un retour en force

J’ai donc investi massivement sur des titres pétroliers de qualité qui avaient perdu entre 85% à 95% de leur valeur. Des titres de 5 à 20$ offerts en méga rabais à des prix aussi ridicules que 0.30$ à 0.50$ l’action. Suivant mon instinct, en deux mois j’ai récupéré 100% de mes pertes. Mon CELI était de nouveau fringant à 112 000$.

« Certains veulent que ça arrive, d’autres aimeraient que ça arrive et d’autres font que ça arrive. » Michael Jordan

Je n’ai jamais fait autant d’argent!

Puis ce que je pensais impossible s’est produit. Pendant deux jours le marché du pétrole s’est enflammé! Je n’avais jamais vu ça. Et je n’étais clairement pas préparé pour ça. En une seule journée, mon CELI s’est apprécié de 43 000$!  Wow, moi qui gagnais dans mon ancienne vie de graphiste 52 000$ par année. Je n’en revenais pas. 43k libres d’impôt cela représente presque qu’un an et demi à travailler sur Photoshop!  Cette journée-là, je l’ai passée rivé sur mon iPad à me dire, ayoye, merci, merci, mon Dieu!

Le jour du party de famille

Le lendemain matin 5 juin 2020 le soleil brillait de tous ses feux! Mon portefeuille affichait 153 000$. Un record! Comme la veille mon portefeuille était survolté. À midi mon rendement global affichait +22%. Sur l’autoroute 20 qui mène de Montréal à Québec, mon téléphone accroché sur mon tableau de bord arborait fièrement +46%.  Lorsque j’ai mis les pieds chez mon oncle, «mon premier party de famille covid-style» les 2 mètres de distance me permettaient de zyeuter incognito la tenue de mon portefeuille. À la fermeture des marchés, mon CELI affichait un gain retentissant de +56,2% ! Cette journée-là j’ai fait 86 000$. Doux Jésus!  Mon CELI valait ce vendredi-là 239 000$. En l’espace de 3 mois, j’enregistrais 170k de gains grâce à ma nouvelle philosophie. 

«Houston nous n’avons aucun problème»

Dans de prochains textes, je vous reviendrai plus en détail sur mes aventures pétrolières. Si vous vous intéressez à la bourse remplissez le formulaire ci-bas. Un jour ou l’autre je sortirai une formation sur la bourse pour vous aider à booster votre CELI. Si vous désirer suivre mes aventures allez aimez ma page Facebook et ajoutez-là à vos alertes !

Conclusion

Aujourd’hui mon CELI oscille autour de 210 000$. Au final, je suis bien content d’avoir liquidé tous mes Blue-Chips! Ce point de rupture avec Wall Street m’a fait revoir ma stratégie boursière et mes anciennes façons de faire!  Une chose est sûre c’est fini le temps des petits pains! Mon CELI a maintenant qu’un seul destin : Riche ou pauvre. Jamais entre les deux!  😉

Merci de m’avoir lu,

Au plaisir,

Dominic Goulet-Lapointe

P.S. Mise en garde, si vous souhaitez vous aussi adopter ma philosophie riche ou pauvre, jamais entre les deux, sachez que je trade depuis plus de 9 ans dans mon CELI, et que parfois les beaux rêves de richesse soudaine peuvent rapidement tourner au vinaigre. Allez lire: Comment j’ai réussi à perdre 20 000$ en bourse? Alors soyez prudent! 😉 

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