Jamais une communauté n’a été aussi prospère !

« Le succès laisse des traces. » Jim Rohn

Les gens d’affaires à succès m’ont toujours fasciné et lorsque l’on observe la pyramide de la richesse mondiale, une donnée frappe l’imaginaire: pourquoi tant de Juifs sont-ils milliardaires? Évidemment ce ne sont pas tous les Juifs qui sont riches comme Crésus, mais toutes proportions gardées, leur place prédominante dans l’univers de l’argent est hallucinante! Je me suis donc demandé: qu’est-ce que les Juifs font de différent que vous et moi ? Ce que j’ai trouvé m’a fasciné. Voici donc tout ce que vous devez savoir pour vous aussi devenir prospère et vous hisser au sommet des plus hautes sphères financières!

Aux États-Unis environ 25% des milliardaires sont de la communauté juive alors qu’ils ne représentent que 1,73 % de la population totale.

Mais qui sont ces Juifs milliardaires?

En 2018 le magazine Forbes publiait son classement des plus grandes fortunes américaines. Dans le top 10 des milliardaires aux États-Unis, la moitié était des membres de la communauté juive !

  1. Mark Zuckerberg, PDG de Facebook 61 milliards
  2. Larry Ellison, Oracle, cofondateur de la firme de création de logiciels Oracle  58,4 milliards
  3. Larry Page, cofondateur de Google avec  53,6 milliards
  4. Sergey Brin, cofondateur de Google, 52,4 milliards
  5. Michael Bloomberg, ancien maire de New York 51,8 milliards

À l’échelle mondiale, près de 10% des milliardaires sont juifs alors qu’ils ne représentent que pour 0,2% de la population du globe.

Parce que pour gravir les échelons il faut s’inspirer des meilleurs:

Voici les 7 facteurs fondamentaux qui expliquent l’ascension spectaculaire des Juifs dans le monde des affaires !

« Pour savoir où l’on va il faut savoir d’où l’on vient. » 

1. Le judaïsme

Enfin une religion qui parle en bien de l’argent ! Le judaïsme a joué un rôle central dans la relation positive que les Juifs entretiennent avec l’argent. Contrairement au catholisime qui louange la pauvreté et perçoit l’argent comme une malédiction remplie de tentations malsaines, 😉 les Juifs, eux, ont hérité d’une tout autre vision:

« Dans l’histoire, les relations des Juifs avec l’argent se sont démarquées de celles des autres religions monothéistes. D’abord, parce que du point de vue des fondateurs du monothéisme, la création de richesse est une bonne nouvelle, cette richesse est bienvenue chez les juifs, et doit servir à réparer le monde. »

Jacques Attali

L’argent tabou ?

Pendant que chez nous il faut pratiquement encore aller s’enfermer dans le bureau d’un conseiller financier et barrer les portes à double tour pour discuter de gros sous… les Juifs eux, discutent d’affaires, d’argent et d’entreprises sans vergogne et sans pudeur depuis plus de 30 siècles! Imaginez leur longueur d’avance collective face à des peuples qui comme nous peinent encore à discuter d’argent en famille. 😉

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais son absence fait le malheur. » Alphonse Karr

2. Les grands exodes

À différents moments de l’histoire, le peuple juif a dû fuir. L’exode d’Égypte, l’exil de Babylone (586-538 avant notre ère), l’exil romain (70 et 135 de notre ère) l’émigration moderne (19e et 20e siècles). L’antisémitisme, les persécutions, les opportunités économiques et l’émigration moderne ont eu un impact considérable sur la population et la culture juives dans le monde. Cette histoire tragique et riche en rebondissements a réparti, très tôt dans l’histoire humaine, les juifs dans différentes zones géographiques aux 4 coins du globe. De ce fait, les Juifs parlent souvent plusieurs langues et ont prouvé qu’ils sont capables de s’adapter rapidement n’importe où. Cet exode forcé leur a évidemment laissé un goût amer en bouche et une volonté de fer à vouloir réussir sur leurs nouvelles terres d’accueil.

« Vivez bien. C’est la meilleure des vengeances. » Le Talmud

3. Une communauté soudée

Le secret de la richesse des Juifs vient avant tout de leur communautarisme dont le ciment est la religion. Imaginez une communauté tissée serrée, qui s’entraide partout à travers le monde à réussir. Les Juifs à travers leur histoire ont compris que la division est source de perdition. Ainsi, la plupart des communautés juives mettent l’emphase sur l’unité, la solidarité, le soutien mutuel, et la cohésion. Une communauté tirant tout le monde vers le haut et qui ne veut pas laisser personne en bas.

La division comme moteur social?

Pendant ce temps, ici le Québécois moyen se chamaille depuis des générations, fédéraliste, souverainiste, raciste, pas raciste, mouton, complotiste… Laissé sans repère depuis la chute de l’Église, le Québécois moyen tond son gazon sur un fond d’individualisme qui crève les yeux. « Ici, on ne connaît même plus ses voisins ! » 😉

Une vie sociale prospère

La vie communautaire juive est liée au sabbat, à la synagogue et aux célébrations juives rassemblant de nombreuses personnes qui ne se connaissent pas toutes. Ce sont d’excellentes occasions de réseauter et d’établir des relations.

Pensez à quelqu’un que vous connaissez qui réussit au-delà de la moyenne. A-t-il de nombreuses relations?

4. Ils possèdent les banques

Historiquement, plusieurs facteurs ont contribué à l’essor des Juifs dans le secteur bancaire. À différentes époques de l’Europe au Moyen Âge, à l’Empire russe, à l’Allemagne nazie, etc, il leur était interdit de posséder des terres agricoles, de travailler dans la fonction publique, d’exercer des métiers artisanaux tels que la menuiserie, la ferronnerie, la poterie, etc. Pour gagner leur vie il leurs restait essentiellement : le prêt d’argent, les finances, le commerce, les métiers liés aux textiles et la médecine.

La voie est libre vers le monopole !

Ce qui a grandement favorisé les Juifs à établir leur suprématie dans le secteur bancaire c’est qu’au Moyen Âge en Europe, le prêt d’argent avec intérêt était souvent considéré comme immoral dans la religion chrétienne. En fait, les autres grandes religions ont offert sur un plateau d’argent le rôle de banquier aux communautés juives.

« La religion juive permettait que ses membres s’accordent des prêts sans intérêt entre eux, et qu’ils accordent des prêts avec intérêts aux non-juifs, alors que chez les chrétiens et les musulmans, le prêt, avec ou sans intérêt, était interdit. »

Jacques Attali

Banquiers malgré eux

Ainsi, durant des siècles, les Juifs sont seuls à pouvoir prêter de l’argent. Qu’il soit riche ou pauvre le Juif est forcé de prêter sous peine d’être chassé du pays.

« Confinés à ce rôle imposé de prêteur, les Juifs inventent des éléments de base du capitalisme: on leur attribue l’invention du chèque, du billet de banque, de la lettre de change. Fondamentalement nomade, circulant dans différents pays, souvent chassés des terres qu’il habite, le peuple juif a tout intérêt à investir dans les valeurs mobilières, partage ce qu’il fait fructifier et participe du coup à la circulation de l’argent et à la circulation des idées. »

Jacques Attali
Paul Warburg célèbre banquier allemands juifs connu pour son rôle dans la création de la Réserve fédérale des États-Unis: la FED.

De l’argent à l’infini !

C’est entre autres grâce à la diaspora juive et leur vaste réseau de soutien commercial et financier que les Juifs ont réussi en grand.

Les Rothschild

L’essor de la Famille Rothschild en est l’exemple parfait! La famille Rothschild, d’origine juive allemande, a connu un essor remarquable aux XVIIIe et XIXe siècles en Europe. Grâce à leur réseau bancaire international, leur perspicacité commerciale et leur soutien aux gouvernements, ils ont acquis une immense fortune et une influence considérable. Leur succès a été marqué par des investissements stratégiques et des liens diplomatiques.

5. L’ Éducation continue

L’éducation avec un grand E a été depuis des siècles la pierre angulaire de la réussite financière du peuple juif.

Les instructions de Moise

Il y a plus de 3 000 ans, Moïse a ordonné à son peuple d’enseigner à ses enfants et de devenir une nation alphabétisée. À l’époque antique, où l’éducation formelle était souvent réservée à l’élite, les Juifs faisaient partie des rares groupes de personnes qui accordaient une grande importance à l’éducation pour tous, indépendamment de leur statut social ou économique. Ils possédaient donc un avantage concurrentiel indéniable : savoir lire et écrire!

Il n’est pauvreté que d’ignorance. Le Talmud

Métro, boulot, dodo

Contrairement au Québécois moyen, qui finit ses études, se trouve une job et arrête d’apprendre… l’éducation des juifs ne se limite pas à l’enfance ; elle est encouragée tout au long de la vie, avec une emphase sur l’étude et le développement intellectuel. Cette soif d’apprendre redoutable, cette intellectualité dévorante, ce goût pour la lecture… a propulsé par la force des choses le peuple juif à asseoir sa domination intellectuelle et financière à travers les siècles.

« Les juifs ne représentent que 0,2% de la population mondiale, mais 23 % de tous les lauréats au prix Nobel. »

Il faut aussi rappeler que les Juifs possèdent leurs propres écoles et sont donc maîtres de leur parcours scolaire.

«Apprendre m’est plus précieux qu’une abondance d’or et d’argent.» Le Talmud, Ve siècle

6. L’éducation financière

Traditionnellement, les familles juives encouragent la poursuite de l’accumulation de richesses, les carrières à hauts revenus et les investissements. L’éducation financière est un héritage transmis de génération en génération. Contrairement à chez nous, l’argent y est traité comme un sujet primordial à savoir : comment le préserver, le faire fructifier, et le transmettre.

Quand tu enseignes à ton fils, tu enseignes au fils de ton fils. Le Talmud

Le pot d’argent – tzedakah box

Le pot d’argent – tzedakah box – est une pratique courante dans la culture juive visant à enseigner aux enfants la valeur de la charité et de la générosité dès leur jeune âge.

En mettant de l’argent dans le pot, les enfants apprennent l’importance de partager et d’aider les autres, même avec de petites sommes. Cette pratique favorise une éducation financière précoce en apprenant à gérer l’argent de manière responsable et altruiste.

La diversification

Parce que l’avenir est inconnu, la prudence en affaire est de mise. Pour les Juifs il est judicieux de diversifier leur patrimoine en différentes classes d’actifs, et ce dans différentes zones géographiques. Ainsi ils sont prêts à affronter toutes les mauvaises tempêtes.

«Une personne devrait toujours diviser son argent en trois: un tiers dans la terre, un tiers dans le commerce et un tiers à portée de main.»

Rabbi Isaac ben Yedaiah


En d’autres mots : 1/3 en or = comptant, 1/3 bétail = business 1/3 en terre / immobilier.

Quand je repense à Jésus

De mon côté tout ce que je me souviens de mes cours de catéchèse sur l’éducation financière c’est : (Matthieu 19:24)

« Alors, Jésus se tourna vers ses disciples : — vraiment, je vous l’assure : un riche aura beaucoup de peine pour entrer dans le royaume des cieux. »

Ayoye!

Sacré Jésus, quand tu parles d’une mentalité de pauvres! 😉 Vivement le judaïsme. Les enseignements y sont beaucoup moins émotifs et même quand l’on parle en mal des possessions les propos y sont largement plus pondérés et réalistes:

« Toute personne qui augmente ses possessions, augmente aussi ses soucis. » – Talmud, Avot 2:8

« L’homme vient au monde et le quitte les mains vides. » Le Talmud

7. Les valeurs entrepreneuriales

Qui dit richesses, millions, milliards, dit inévitablement beaucoup de réflexion, de lecture et de travail minutieux! La culture juive encourage évidemment l’entrepreneuriat, l’innovation, la créativité et l’ambition, mais aussi des valeurs fondamentales comme l’intégrité, l’honnêteté et la justice dans les affaires! Leur éthique de travail combinée à leur résilience historique impressionnante a permis aux Juifs de développer des entreprises prospères qui redéfinissent les standards de la réussite financière.

L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt

Chaque matin, au lever du jour, la communauté juive se lève pour prier et attaquer la journée en lion pour réaliser la volonté de son créateur. Le fait de se lever très tôt les a aidés travers les siècles à préparer leur journée. Cela peut paraître banal, mais imaginez toute une nation qui se lève tôt depuis plus de 2 600 ans. 😉 Samedi prochain le 9 septembre 2023, le soleil se lèvera à 6 h 25, serez-vous debout pour remercier le ciel et attaquer votre journée en lion ? 😉

Prendre sa retraite n’est pas valorisé !

Selon la sagesse juive, se retirer tôt n’est pas une bonne chose. Car vous n’apportez plus de valeur à la communauté. Si vous cessez de donner à la communauté, vous êtes un corps vide occupant l’espace. La sagesse juive valorise souvent la contribution continue à la communauté et aux autres, même à un âge avancé. L’idée est que chacun a la responsabilité de donner et d’apporter de la valeur à la communauté tout au long de sa vie.

On est bien loin du vieux rêve égoïste québécois de la Liberté 55! 😉

« Le succès ne se mesure pas à la quantité d’argent que vous avez, mais à l’impact que vous avez sur la vie des gens. » Michelle Obama

Conclusion

De nos jours avec la venue d’Internet, la possibilité de voyager, d’émigrer, et de pratiquer le prêt privé, les avantages concurrentiels des communautés juives ont sensiblement diminué. Bien que la religion, le communautarisme et la diaspora juives reste encore aujourd’hui l’as dans leur manche, «La distinction juive est moins marquée qu’elle ne l’était autrefois.» Il n’en demeure pas moins que leur force de résilience, d’adaptation et leur communauté tissée serrée en fait encore aujourd’hui un modèle de réussite exemplaire que nous devrions nous empresser de copier sans gène! 😉

Merci de m’avoir lu,

Au plaisir,

Dominic Goulet-Lapointe

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