«La plupart des gens regardent les choses comme elles sont et se demandent Pourquoi ? Moi, je regarde les choses comme elles pourraient être et je demande Pourquoi pas ?» J.F Kennedy

1. Le 1% des plus riches n’a rien à y gagner

En introduisant dans le système scolaire traditionnel des cours d’éducation financière obligatoires, les plus fortunés savent très bien qu’ils subiront un préjudice. À long terme leur avantage financier risque de s’effriter au profit des classes émergentes. Si la population vient à connaître et utiliser la puissance des mécanismes financiers tels: l’effet de levier, l’intérêt composé, l’investissement immobilier, quels avantages restera-t-il aux classes supérieures? Les plus aisés n’ont aucun intérêt à démocratiser et partager leurs connaissances avec les classes inférieures. Sur le chemin du capital, à quoi bon se créer de nouveaux compétiteurs indus? La concurrence n’est-elle pas le pire ennemi du capitaliste?

«La mise en œuvre de l’effet de levier financier est l’avantage que les riches ont sur les pauvres et les gens de la classe moyenne.» Robert Kiyozaki 

2. Le double discours sur l’éducation financière

Sur la place publique, ceux qui contrôlent les médias, le politique et l’argent, balaient sous la couverte toutes questions d’éducation financière. Ils ont d’autres priorités: les leurs! Cependant, en privé, ces «hommes et femmes de pouvoir» ne lésinent pas sur les moyens pour enseigner les meilleures pratiques financières à leurs enfants. Non seulement leurs rejetons fréquentent les meilleures écoles, mais à la maison on leur raconte l’argent différemment. Ils s’assurent que leurs enfants conservent leur place au sommet de la pyramide des classes.

Les pauvres et les moyens, eux, ont grandi dans un monde éducationnel aseptisé de tout enseignement monétaire… Ici, c’est TVA et La Presse qui nous enseignent l’argent.

«En 16 ans d’études, je n’ai jamais entendu un mot à l’école sur les intérêts composés, l’investissement et l’entreprenariat! Damn!»

Plusieurs, à la maison, ont entendu le mot dettes plus souvent que le mot rendement. Difficile de ne pas être cassé raide.

«Débrouillez-vous avec vos taux d’intérêt à 0.5% et vos cartes de crédit loadées. Just to bad les pauvres, nous on sait comment faire du fric!»

Deux poids, deux mesures. As well.

3. La menace d’une grande récession

On serait fou de mettre du sable dans l’engrenage. Si la population dépense moins pour acheter des bébelles, qu’adviendra-t-il de l’économie? Une économie qui tourne moins vite on appelle ça une récession, et ça, c’est la hantise de 98% des placoteux financiers au Québec. Ils s’exclameront à TVA:

«Dépensez votre paye pour l’amour: nous avons des magazines à vendre!»

Le 1% veut vous voir continuer à vivre de paye en paye. N’oubliez pas que c’est vous qui, en dilapidant votre argent, faites monter le cours de leurs actions en bourse. 😉

4. L’opinion populaire n’en a rien à foutre

On ne peut pas désirer quelque chose qu’on ne connaît pas. Tout le monde veut devenir riche, mais personne ne s’intéresse aux moyens de le devenir. Le Québécois moyen rêve une fois par semaine de devenir millionnaire. Il embrasse les raccourcis intellectuels. 95% du temps, lorsqu’un ami nous glisse à l’oreille: qu’est-ce que tu ferais toi si tu étais millionnaire? Vient toujours en écho:

«On va-tu s’acheter un billet de lotto? Le gros lot est rendu à 60 millions c’te semaine.» «60 millions, Yes, prenons-en deux.»

5. Ici l’argent c’est mal

On en parle du bout des lèvres, la gauche le diabolise et la droite l’idéalise. Les riches en ont toujours trop. Tous reconnaissent que les questions d’argent sont importantes, mais parler d’argent dans nos  »saintes » écoles… êtes-vous fou? À l’école, on préfère vous voir confectionner des étuis à crayons en feutrines: il faut bien vous entraîner à aller travailler à l’usine. 😉 Pendant ce temps, les enfants des riches, eux, discourent sur les intérêts composés et se préparent à prendre la relève de l’entreprise familiale.

6. Les profs et les syndicats vont capoter

Pour rendre les cours d’éducation financière obligatoires au secondaire et au Cégep, il faut nécessairement abolir une période de cours d’une autre matière. Outrage!

  1. Les profs de math, de français, d’anglais, etc, se battront pour conserver leurs conditions.
  2. Le syndicat criera au grand méchant loup capitaliste dans la sainte bergerie.
  3. Le 1% des plus riches profitera de la nouvelle durant deux minutes, histoire d’obtenir quelques clics dans ses médias numériques et fera vite dévier le débat vers des sujets plus rentables comme le burkini, un selfie de Justin Trudeau ou la photo exclusive du nouveau chat de Marie Mai. 😉
  4. La classe moyenne abdiquera, car elle apprécie la paix sociale et le consensus médiatique: on ne peut pas se battre pour quelque chose qu’on ne connaît pas.

7. L’argent n’a pas sa place à l’école

Ici on forme des citoyens pour qu’ils sachent  »lire et écrire », mais pas des gens riches. On nous apprend à calculer AB exposant 2 et le périmètre des triangles. Aucune chance qu’on vous apprenne comment calculer le rendement d’un placement composé trimestriellement à un taux 3.2% indexé au coût de la vie de 1.8%. Au Québec, on nous enseigne à compter des réglettes mauves et calculer des angles concaves. 😉 Après ne vous demandez pas pourquoi nous sommes dans le fond de la cave des provinces les plus pauvres.

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8. Ici on nivelle par le bas

Les étudiants ont déjà assez de difficultés comme ça: «Ils ont assez misère en français, le taux de décrochage est catastrophique et vous, vous voulez leur ajouter une matière supplémentaire… Je vous rappelle qu’il y a 33 élèves par classe et la moitié est bipolaire.» 😉

«P’tite vie, p’tite misère, Qu’essé que j’vais faire? J’suis pris dans l’bas de l’échelle de votre tour de Babel.» Vilain Pingouin

9. L’argent ce n’est pas important

Au même titre que le français, l’argent fait partie de nos vies 7 jours sur 7, et ce 365 jours par année, alors serait-il fou de l’enseigner au minimum pendant 13 ans à raison d’un cours par année? Si l’argent n’est pas important, alors donnez-le-moi! 🙂

10. Pourquoi changer les choses quand ça va bien?

Pendant ce temps-là, classe moyenne regarde fondre «ses acquis», les pauvres s’appauvrissent de plus en plus et les riches s’enrichissent à vitesse grand V. La solution ne serait-elle pas de donner les mêmes outils financiers à tous? Une véritable chance financière pour tous, à travers l’entreprenariat, l’immobilier et la bourse? Une pleine conscience des moyens disponibles pour investir, s’enrichir et réussir. Et cela: le plus tôt possible dans la vie?

Conclusion

Les plus riches et les moins riches sont unanimes, l’important c’est de commencer à investir le plus tôt possible. Alors à la lumière des faits exposés plus haut, il ne nous reste que deux options, ne rien faire, ou agir.

Et si on posait une action collective, je sais, je sais le collectif n’a pas la cote ces jours-ci… Si on formulait clairement à nos élus que le temps des élites financières est révolu! Que tous ont droit à un avenir financier radieux. Si on signait une pétition pour signifier au Gouvernement qu’il est temps que l’éducation financière fasse partie intégrante des matières de base au même titre que le français et les mathématiques! Et si le Québec faisait le choix de devenir la terre la plus prospère d’Amérique!!! Le secret vous le connaissez comme moi: c’est l’éducation financière.

Si tu crois que nous devrions signer une pétition mentionne ton intérêt dans les commentaires sous l’article en mentionnant: JE SIGNE! Si y’a de l’intérêt je vais créer la pétition!

«Ensemble, mettons fin à l’analphabétisme financier!»

Je demande au gouvernement de mettre fin à l’analphabétisme financier et de rendre obligatoires les cours d’éducation financière au primaire, au secondaire, au cégep et à la formation professionnelle: l’entreprenariat, l’investissement immobilier, les finances personnelles et l’investissement boursier.

Merci de m’avoir lu,

Au plaisir,

Dominic Goulet-Lapointe

PS: Si tu penses comme moi, va donc aimer ma page Facebook: Mieux Investir

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